Blog-note

lundi 22 avril 2013

On a les politiques que l'on mérite? Non, mais à notre dimension

Affaires Cahu comme emblème. Vous avez remarqué? On a les politiques que l'on mérite, en tout cas à notre dimension. Mégapoles = gros filous (je suis sympa); ville moyenne = filous moyens ; villages = petits filous, comme les barres chocolatées, quelquefois rigolos, l'archétype étant la pissotière à roulettes, moins dangereux sauf parfois pour l'environnement. Il arrive cependant les deux se télescopent de manière drôle, que le people rejoigne le grave: ainsi la "bombe" Cahuzac et les révélations sur icelui ensuite qui ébranlèrent et ébranlent toujours -et sans doute à jamais- un gouvernement "de gauche" provient-elle à l'origine.. d'une histoire villageoise de pruneaux (voir article).. pas très importante (sauf pour Rémy Garnier qui s'y est débattu -et a vu sa vie et son honneur jetés aux orties- pendant 20 ans), juste une "fleur", un "cadeau" (de quelques petits millions tout de même) à une entreprise qui sinon aurait fermé .. et mis au chôm toute une région -dixit le boss-, éternel chantage des fraudeurs, des maris jaloux et des escrocs en général (sans moi, que feriez-vous?).. Et d'une histoire de cul, je simplifie, un amour tardif pour une jeunette et le largage intempestif de l'ancienne qui l'a fort mal pris, comme beaucoup.. et qui, elle, avait le pouvoir de le faire plonger. N'est pas Henry VIII qui veut, Jérôme. Toutes les affaires partent ainsi, depuis les grosses, Gaubert, Takiedine, Douste-Blazy, Le Pen etc.. jusqu'aux villageoises, (une ex femme de maire très branchée corruption -forcément!- qui déballe elle aussi lorsque icelui s'affiche avec une autre plus sexy.) Marrant.

Cela se voit partout mais on n'en parle que lorsque cela revêt une dimension parisienne, de grande envergure, parfois internationale.. ou alors lorsque les "héros" ont un côté vendeur, glamour, (ce qui est rarement le cas des villageois/es) mais sur ce coup Cahu est un excellent client. Le principe pourtant, la trahison d'un mandat et/ou l'abus de pouvoir en général est le même. Le loi est là certes (étant supposé qu'elle est appliquée) mais jusqu'à un certain point, il reste des vides juridiques que le juge doit pallier.

Exemples (lien) : lorsqu'un élu quel qu'il soit ordonne de saisir un administré pour des sommes quelconques -indues-, c'est de l'abus de pouvoir. Lorsque cet ordre survient peu après un litige perso avec celui-ci, c'est aussi de l'abus de pouvoir mais aggravé par l'usage d'une fonction publique à fins privées. Et lorsqu'il engage ensuite des fonds publics pour ester contre l'administré avec lequel il est en litige de son fait, c'est un abus de biens publics (mais la notion, contrairement à celle d'abus de bien social qui s'en rapproche, n'existe pas) et c'est le cas le plus fréquent, voir le lien avec agoravox, abus de pouvoir des maires.

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