Blog-note

jeudi 28 mars 2013

Les boulevards de Paris

Prosper et yop la boum





CQFD. Et voilà le travail! "Clip interdit" : on a ici l'illustration de la part de Daily motion d'un joli petit "copyfraud" invoquant une "violation de "propriété intellectuelle" au prétexte d'un "support" c'est à dire.. d'une appropriation abusive de celle-ci autrement appelée "copyfraud" (lien avec l'article sur les copyfraud, "les supports constipés")... le tout sans doute sur une base de censure idéologique qui ne dit pas son nom, à l'exemple de cet autre clip qui fut, non pas interdit, c'est la première fois, mais "mis sous contrôle parental" (pendant la campagne électorale !) puis "libéré" de celui-ci (!).. dont on peut juger ici de la parfaite innocuité sur le plan des mœurs... mais pas sur le plan politique.


Je tente autrement afin d'avoir confirmation (ou infirmation.) Go ! (lien).

mercredi 27 mars 2013

Les médias français discrédités, (1) salaires et revenus des journalistes de l'audiovisuel

D'après "Rouge sang" via "Dazibaoueb" (lien)

REVENU ANNUEL DE "STARS", QUELQUES EXEMPLES




David PUJADAS ………….... (environ)….…    240 000 €
Laurence FERRARI ………….(environ)……    500 000 €
Michel APATHIE…………….. (environ)….…  500 000 €
Alain DUHAMEL ……………..(environ)….…  240 000 €
Claire CHAZAL. Hors concours…(environ)….  900 000 €
 
Au-delà de 3 mois de présence, les journalistes ont droit à la totalité de la rémunération mensuelle pendant 3 mois: ils ont demandé à Hollande de la porter à 6. Victimes d’accidents du travail, de trajet ou de maladie professionnelle, ils conservent l’intégralité de leur rémunération 2 ans. Ils ont demandé 4. En cas d’incapacité permanente partielle, ils ont droit à une priorité de reclassement dans une fonction compatible avec leur état physique avec même salaire et maintien de tous leurs droits y compris la déduction fiscale. A compter de la date de leur engagement, atteints d’une affection de longue durée entraînant momentanément une incapacité totale d’exercer, ils conservent pendant 3 ans salaire et avantages fiscaux. Ils ont demandé à François Hollande de la porter à 5. En France tous les salariés sont exonérés de 10 % sur les revenus, les journalistes depuis 34, d’une réduction supplémentaire de 30 % qui s’additionne aux 10 %.
En 1996, lorsqu'un premier ministre ose tirer un trait sur certaines niches, la profession va protester. Jospin décide de rétablir l’avantage fiscal sous une forme plus juste : au lieu de 30 %, ils pourront dorénavant retirer 7 650 € (50 000 frs) de leurs revenus, (les autres français, rien.)
Avant les primaires socialistes, les syndicats ont demandé à Hollande de rétablir les 30% d’abattement qu'avait refusée Sarko. 42500 en bénéficieront. Et à présent ceux de l’audiovisuel demandent un abattement supplémentaire de 10 % pour des frais esthétiques. Suite ici (lien)

Célafotoroms/juifs/noirs/femmes


Ceux qui se trompent de cibles.. (lien avec l'article de "Justice, mot de passe")

lundi 25 mars 2013

Les médias français discrédités (2) la France, 38 ième au classement, derrière.. le Niger

Suite de "le salaire des journalistes de l'audiovisuel", -lien-)




Les journalistes cherchent l'info... où elle se trouve ! donc parmi leur carnet d'adresse, cadors politiques et leur staff, coucheurs ou pas. De fait elle n'est pas toujours fausse (quoique parfois pas très pertinente) car les rivalités entre ces gens-là sont sanglantes, mais petit à petit l'osmose entre les deux comp/mères fait la censure, d'elle même, comment tacler qui vous a aidé et va peut-être vous aider plus encore? Ne pas se griller. D'où une caste d'informés (et encore, même pas toujours bien informés) qui savent ce qu'il faut dire et ce qu'il faut cacher, et de ploucs désinformés que l'on va désinformer encore davantage. Pour de bon ou en pochoir, en bouchant la une de futile sans l'ouvrir sur du grave voire gravissime. Dans le genre comique et plus direct, certains canards régionaux engagent préférentiellement comme "correspondants," des gens certes à l'orthographe parfois incertaine... mais potes voire même élus ou employés des bleds dont ils sont censés couvrir les événements majeurs. 

On peut comparer ce phénomène à celui des indics, nécessaires aux flics pour ferrer de gros poissons, qu'ils "couvrent" pour quelques méfaits.. puis de plus lourds etc.. (voire des crimes).. jusqu'à ce que finalement on ne sache plus qui utilise qui, qui est qui : le flic, responsable par son silence de ces méfaits (voire crimes) ? l'indic qui en profite et éventuellement en fait profiter son pote ? mais qui a "donné" un rival fort important... pour lui! et éventuellement pour le flic.. rival ayant parfois moins à se reprocher que lui? Les cocus là aussi sont les quidam/es, naïfs outsiders de ces coteries qui viennent tout bêtement porter plainte (ou le tenter) pour agression. Certaines, en le cas Bernadette Dartus récemment, en sont mortes (lien avec "journal presqu'intime..")

 
 

Vive le foot au Brésil. Armes anti émeute contre des indiens et arrestations

In english here



"La police brésilienne anti émeute armée de bâtons, matraques et lacrymo au poivre.. a expulsé de force une communauté indigène d'un complexe muséal délabré près du stade de foot de Maracana..." Aux approches de la coupe du monde, ils font le ménage... Dire qu'après la pétition (lien) on y croyait.. 


"Brazilian riot police armed with batons, teargas and pepper spray have forcibly evicted an indigenous community from a dilapidated museum complex next to the Maracanã football stadium...." Full story here:
http://www.guardian.co.uk/world/2013

vendredi 22 mars 2013

Sarko, DSK, "abus de faiblesse", "proxénétisme", n'est ce pas un peu kif kif ?



  Tout dépend simplement de l'usage qui a été fait de la victime; lorsqu'il s'agit d'une vieille dame comme Betancourt (qui de surcroît n'a plus l'électricité à tous les étages) les prestations extorquées ne peuvent évidemment être que sonnantes et trébuchantes, on a donc juste abus de faiblesse, mais lorsqu'il s'agit d'une "consommable", on est entre viol (si la consommée est fragile, socialement inférieure ou mineure) et proxénétisme s'il y a profit à la clé. Exemple, pour des orgies entre potes (chefs d'entreprises, cadors) DSK passait commande à Dodo la saumure (et bien sûr consommaitde matériel prostituées que le mac lui fournissait à partir de son stock, carnet d'adresse.. les potes payaient Dodo sur leurs frais ! (de petites fortunes, la "livraison" étant souvent trans océanique) lequel reversait aux dames leurs émoluments (pourcentage? on aimerait savoir.) DSK profitait donc des largesses de ses compères (ou plus exactement de leurs malversations) non en argent comme un mac banal mais en nature (prestations gratuites) profit non négligeable étant donné les tarifs des dames (il faut dire que d'après quelques unes, ses exigences étaient parfois hors contrat voire forcées, on peut donc ajouter viols -en le cas, sodomies-.) On a ici proxénétisme, activité consistant à tirer profit de la prostitution d'autrui ou à la favoriser ; recel d'abus de biens sociaux et probablement aussi corruption car on voit mal des gus comme Dodo qui en principe ne font pas dans le caritatif pliés en quatre sans contrepartie pour un simple quidam. Ça fait beaucoup.


Hommes politiques et proxénètes

 
 Vous avez remarqué? Google est impayable. Lorsque l'on tape "proxénétisme" sur la barre de recherche, on a deux pages de photos de Strauss-Khan ; "abus de faiblesse", idem mais c'est Sarko qui apparaît. Un président et un qui a failli l'être à un poil. La France peut donc s’enorgueillir que ses deux figures politiques majeures soient aussi à présent les emblèmes -mondiaux- de la notion de mac. Classe.

Cela rappelle quelque chose ("Nous sommes toutes des putes" -lien-  et "le journal d'un salaud", -polar social- lien.)
Rien de nouveau donc, seulement multiplié par un facteur x. Voir l'argent de la vieille et le c de la fermière en image (lien)

samedi 16 mars 2013

Aliaa, exil, joie et peines des réfugiés, nostalgie et .. liberté !

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Il faut bien qu'il y en ait un qui commence si on veut respirer librement!

Aliaa, un phoque qui sort de son trou pour respirer

 L'exil n'est jamais rose, surtout comme réfugié. Le problème est que sont parfois hébergés côte à côte dans un pays hôte des gens fort différents, ceux qui se sont trouvés simplement au mauvais endroit à la mauvaise époque (et du mauvais genre) et des engagés parfois célèbres. Des apolitiques et des activistes, des ignorants et des intellos, des pauvres et des favorisés (ex favorisés certes). Le mélange peut être délétère. Les premiers reprochent fréquemment aux seconds, surtout s'ils sont connus, leur engagement, ou plutôt d'avoir "cherché" leurs drames, voire de prendre la place d' "innocents" qui restés au pays, risquent leur vie.. ou pire d'être responsables de leurs malheurs, ainsi que de leur faire courir un danger. Il peut aussi se trouver que des gens d'obédience différentes ou opposées (!) soient contraints de partager un même lieu. Ainsi en Belgique où je fus brièvement accueillie avec mon premier mari, nous vivions dans un château certes, bénéficiant d'un confort que nous n'aurions jamais osé espérer.. mais avec d'autres réfugiés (iraniens) que nous supposions (?) intégristes avec lesquels nous devions partager la cuisine heureusement immense et la salle de bains (!) Nous nous méfiions d'eux comme eux de nous. 

Rien à reprocher aux belges bien au contraire, que je profite pour saluer, notamment M° de Waelhens*, le philosophe spécialiste de Husserl qui m'a accueillie comme si j'étais sa fille, et qui, lorsque je le remerciai de  nous avoir procuré travail et logement, me répondit "c'est nous qui sommes honorés que vous ayiez choisi la Belgique pour venir vous réfugier", une formule inoubliable qui me mit les larmes aux yeux. Mais il reste que l'ambiance dans le "foyer" était spéciale: tout le monde se méfiait de tout le monde. Aliaa vit sans doute la même chose et d'autant plus que son immense célébrité la met encore plus en évidence. Mais elle est enfin libre. Le prix de la liberté lorsqu'on a la malchance de vivre en pays de charia ou assimilé est immense. Elle dit que ça en vaut la peine.   Plus ici (lien)
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*Trois liens sur Alphonse de Waelhens, assez peu numérisé (!) 


3http://www.jstor.org/discover/10.2307/40902417?uid=3738016&uid=2129&uid=2&uid=70&uid=4&sid=21101993998827
 

jeudi 14 mars 2013

Iacoub, dollars instinct

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L'article (lien)

Règle absolue pour le macho de base (je suis trop bonne): toujours se méfier des femmes anti féministes : elles vous trahiront comme elles ont trahi leurs congénères [si elles trouvent un profit et elles trouveront.]

vendredi 8 mars 2013

Marcela Iacoub (Yago)-Anne Sinclair, histoire d'un piège. Les mots et leur contexte.










L'arroseur arrosé, ça plaît toujours





L'ART DE FAIRE PARLER LES GENS, 
LE COMPLEXE DE YACOUBGO

Marcela Iacoub (après un livre dans lequel elle défend DSK pendant "l'affaire", DSK dont elle est devenue -forcément- la maîtresse) au téléphone:
- Allo? Anne Sinclair?
Anne Sinclair : 
- Oui.
- Marcela Iacoub. Dominique vous a prévenue je pense. Ravie de vous avoir au téléphone..
- Moi aussi. Je voulais depuis longtemps vous saluer pour le courage dont vous avez fait preuve dans votre livre, assez rare en ces circonstances. Vous en avez sans doute pris plein la figure ma pauvre amie.. Merci.
- Je n'aime pas hurler avec les loups.. et n'ai fait que dire ce que je pensais... ce que la logique aurait dû emporter... mais hélas..
- Oui, la meute suit toujours ceux qui crient le plus fort.. et je déplore que vous n'ayiez pas été aussi entendue que ceux qui après nous avoir flagornés, nous ont déchirés à la curée en se disputant les morceaux.
- Le livre s'est vendu moyennement. La jalousie aussi...
- Sans doute. Dominique a une telle personnalité, j'irais jusqu'à dire un tel charisme mais vous allez rire..
- Pas du tout. Mais vous n'êtes pas pour rien dans ce charisme comme vous dites. J'aimerais beaucoup vous voir d'ailleurs si vous avez un peu de temps pour moi; le point de vue d'une femme, de la femme de celui qui est voué aux gémonies avec une telle ferveur manque évidemment dans mon livre, je n'ai pas voulu vous le demander avant. Même dans une louable intention, me faire l'écho de ceux qui vous poursuivaient n'est pas mon truc...  C'est à présent une question d'école en somme, un point d'orgue qui sera pour moi le finale d'une réflexion qu'il m'avait semblait nécessaire d'écrire pour rétablir la vérité et.. si peu que ce soit, la justice, pour ma propre compréhension en quelque sorte..
- Avec plaisir. Je vous dois bien cela.
- Pas du tout, je le répète, vous ne me devez rien..
- Disons alors que j'aurais plaisir à vous voir une heure autour d'un thé. J'aurais dû vous le proposer moi-même du reste mais comme vous l'avez saisi, je voulais tant que l'on m'oublie un peu, même des amis.. 
- Je vous en remercie infiniment..
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Deux jours après:
MI : - Je vois à quel point ces événements qui n'ont pu que vous toucher, vous transpercer, semblent aussi, c'est une forme d'élégance ou plutôt de résistance, n'avoir laissé sur vous aucune trace.. 
AS : - Résistance, oui, c'est le mot. Mais un peu de comédie aussi vous savez, on est dans la tempête, il faut faire face. Les aléas d'une position.
MI : - Comme votre grand père !
AS : - Non; mais il y a toutes sortes de combats..
MI : -Je ne sais pas si parfois le sordide n'est pas aussi traumatique qu'un engagement périlleux, évident et in fine, glorieux..
AS : - C'est vrai; la bassesse de ces bagarres d'argent d'arrière salle car c'est là le noeud du problème évidemment, du quotidien dans son aspect le plus immonde est effroyable, on ne peut même pas...
MI : - Sublimer.. ?
AS : - C'est cela. On est en pâture, comme une chèvre attachée qui attend le dernier coup.. on ne sait d'où il va venir mais on sait qu'il va venir. Trahie de partout. Et il faut donner le change, sourire.
MI : - Vous avez cependant réussi à en faire quelque chose d'autre, de grand, si si.. savez-vous, la plupart des gens, surtout des femmes, vous admirent?
AS : - Et me plaignent.. Toutes ont vécu des choses de ce genre, je suis devenue une sorte de pitoyable symbole que je déteste.
MI : - Non, vous vous trompez, j'ai bien dit "admirent". Il en va autrement pour Dominique évidemment.. 
AS : - Il est solide mais sans des gens comme vous, comme d'autres aussi car tout de même il y en a eu, eussent-ils été parfois maladroits comme ce pauvre Bernard-Henri, je ne sais pas si... 
MI : - On vit à une époque étrange où le féminisme qui nous rassemble, chez certaines, se rapproche fâcheusement du puritanisme victorien...  
AS: - Nous en avons fait les frais; sous couvert de libération, contrairement à ce que l'on aurait pu penser, des femmes en deviennent... comment dire ? Corsetées, coincées... et les autres suivent.
MI : - J'irais jusqu'à dire coincées du cul.. (rires)
AS : - La sphère privée semble avoir éclaté, n'importe qui s'arroge le droit d'entrer dans la chambre à coucher de n'importe qui... d'en juger en procureur et d'en gloser en technicolor ensuite..
MI : - Peut-être pas de n'importe qui. De gens qui ont de la prestance. Connus, talentueux. Qui font vendre les journaux.
AS : - Il y a des jours où je voudrais être une paysanne cévenole dans un bled perdu.. Pouvoir séduire mon valet de ferme sans que personne n'y trouve à redire, ou vice versa.
MI : - Je vous comprends. Cette mise en lumière constante.. et comme vous dites, en technicolor, je l'ai vécue aussi, moindrement, après la sortie de mon livre et j'ai vu combien ça érode..
AS : - Regardez : si Diallo avait été faite comme une top model, on aurait accusé Dominique d'être un horrible satyre profiteur d'une pauvre fille.
MI : - Et comme elle est moche, on l'accuse d'avoir mauvais goût..
AS : - Et d'être une bête de sexe alors qu'il est simplement comme tout le monde; quoiqu'on fasse, c'est utilisé.. Toujours. Nous n'avons pas droit à l'erreur, l'erreur, on la crée pour nous, l'erreur, c'est ce que nous faisons, l'erreur, c'est nous. J'irais jusqu'à dire que c'est une forme de racisme.
MI : - Tout à fait. Si elle avait été une actrice connue genre sex symbol, on aurait dézingué Dominique par jalousie.. Imaginez ! Se faire sucer par Angelina Jolie, vous voyez les titres. C'aurait peut-être même été pire.
AS : - Exactement. Quoique l'on fasse on est en tort.
MI : - Et comme elle n'est pas Angelina Jolie mais une femme de ménage, on l'accuse de l'avoir violée.. Ou on le vilipende, qu'on ne dise pas le contraire, surtout pour s'être fait piéger par une passade ancillaire.. Il aurait pu et dû trouver mieux. 
AS : - Au 21ième siècle. C'est bien révélateur de cet esprit de caste d'un certain humanisme caviar. Bon sang, on n'en est plus là tout de même, il n'y a aucun mal à se faire sucer par une femme de ménage à la fin. Ces journaux hypocrites s'indignant que Dominique ait dérogé à la règle immuable qui les régit.. font de cet acte banal une honte pharaonique justement parce qu'elle est une simple soubrette ; c'est hors temps, stupide et odieux.
MI : - C'est un paradoxe, l'idéologie resurgit là où on l'attend le moins.

LE TOUR EST JOUE, ELLE L'A DIT YAPLUKA

MI, dans le livre qu'elle est en train d'écrire après avoir piégé Strauss Kahn et qui fera un best-seller relate (100 000 E d'avance sur recettes, ça s'appelle comme ça) :"Elle (Anne Sinclair) m'a dit 'il n'y a aucun mal à se faire sucer par une femme de ménage' et j'ai alors senti que pour elle les gens se divisaient en deux castes, celle des maîtres du monde dont elle fait partie et les autres. Ca m'a fait froid dans le dos.." 
Illustration, le  prix d'un/e auteur/e

Marcela n'est pas seule à la manip et la sienne est moins grave que celle de "scientiques", cf les 4 liens qui suivent



et de "féministes" estampillées



 

Progrès de la science






Nous investissons 5 fois plus d'argent dans des médicaments pour la virilité et les produits pour rajeunir les seins des femmes que pour la maladie d'Alzheimer... si bien que sous peu on aura des vieux à la bite dure et des vieilles aux beaux seins, mais aucun d'entre eux ne se rappellera à quoi ça sert.

vendredi 1 mars 2013

Journal presqu'intime d'une femme dans un pays presque civilisé ou nous sommes toutes des putes

In english here (better)
 
 Alice in wonderman





Un/des journaux presqu'intimes qui avec d'autres témoignages feront un bouquin et dont je livre ici la primeure du canevas, ainsi qu'à Midi libre-blog. La violence faite aux femmes, ce n'est pas seulement les maris/compagnons cogneurs, les burkas, c'est aussi ceci. A Michelle, dont le témoignage suivra. Et à Bernadette Dartus*, dont il ne suivra pas car elle en est morte, brûlée vive.


 


NOUS SOMMES TOUTES DES PUTES



Tout va bien

2001. Je débarque de Paris à Attuargues après une séparation. Et, telle Alice, découvre le monde (!) un univers qui m'était inconnu, j'ai de la chance en un sens. Une série d'emmerdes, des graves, des burlesques, des graves-burlesques, des minimes mais toutes sous tendues par le fait que je suis femme. Un joli parquet. Première, mineure, la toiture de la maison que nous avons achetée avec mon ex, refaite depuis peu ! a laissé "fuir" un tel ruisseau qu'un trou bée dans le plafond de la petite salle d'eau, chance, cela aurait pu être sur le lit. Le maçon, depuis à la retraite ne comprend pas et refuse tout service; un autre (car il y en eut deux) non plus. Il veut me faire payer la visite, je refuse, engueulade macho sur le mode cépamoicélotre, ziconéssérien mapovdam etc..  Démerde-toi avec ton trou au plafond. Personne ne voulant se charger d'un truc compliqué et peu rentable, je vis donc à ce moment dans un cagibi au rez de chaussée, sommaire mais sec, priant qu'il ne pleuve pas. Je m'y plais. 

C'est un ami [plus âgé de 20 ans, cela a son importance] qui trouve, c'est un cheneau bouché par la toiture haute qui s'est "lavée" et se déverse en force sur la plus basse en apparence intacte ; je débouche, il répare en trois heures... Et refuse même toute rémunération, je l'ai aidé autrefois pour des lettres, des démarches -évidentes et même marrantes- dont l'une lui a rapporté pas mal d'argent, il magnifie un boulot facile tout comme dit-il je magnifie le sien -il fut maçon-.. Un chic type qui m'aidera beaucoup ensuite -sans que je ne demande rien au contraire- devenant de plus en plus envahissant, omniprésent.. [Mais plus tard ce "père" putatif tentera d'obtenir de moi une prestation complémentaire en me sautant dessus sans crier gare. Balancé contre le mur, il s'étonnera (!) quel caractère (!) il est amoureux, dire qu'il y en a tant qui ne demanderaient que ça etc -c'est un notable parti de rien, serviable et bien conservé qu'on se le dise-. Nos relations finiront là.] Mais pour l'instant, tout va bien.


... Jusqu'à ce que des drogués/dealers me menacent, ils ont l'habitude de squatter le parking et même mon jardin, le soir le quartier désert est idéal pour les transactions. Et les gendarmes passent à heures fixes, il leur suffit de filer entre minuit et minuit un quart. L'un, délinquant confirmé déjà condamné à deux ans de prison ferme pour agression envers une femme mais qui se ballade toujours ouvertement dans le village (!) me menace hard, tente en vain avec deux acolytes de briser ma porte clamant qu'il va mettre le feu à la maison, je porte plainte, les gendarmes de l'époque (ça a changé) se moquent de moi et le plus souvent ne se déplacent même pas* ou après-coup, puis m'engueulent. Au même moment, le gus paye toutes sortes d’achats, notamment de matériel de serrurerie (!) avec une grosse liasse de billets de 100 F ce à quoi personne ne trouve à redire… Des projets de "serrurerie", un lascar condamné qui a tenté de pénétrer chez moi, n'a pas de travail, vit du RMI, tout va bien. Mais j'ai de bons copains d'enfance et il finit par fuir, non sans m'avoir menacée de mort comme d'hab. Peu après, il se fera massacrer au cours d'une bagarre après boire, beaucoup lui en veulent (un indic?) et se calmera définitivement, cerveau désormais en stand by...


Tout va bien si ce n'est un locataire très BCBG, frêle, totalement insoupçonnable, homo, cultivé... parti sans payer que j'ai retrouvé, il vivait à côté sans se cacher (!) et qui m'a envoyée bouler d'un coup dans les seins au milieu de la rue, une chance, il n'y avait pas de voitures. A bout de nerfs et ayant compris comment cela fonctionne, je finirai par me venger ou plus exactement obtenir justice moi-même à la grande admiration de certains. D'autres locataires tout aussi chics ont, je m'en rendrai compte longtemps après leur départ, branché sur mon compteur une prise avec laquelle ils éclairaient leur jardin a giorno si bien qu'en la bricolant j'ai failli m'électrocuter. Idem pour l’électricien ayant refait l’installation qui a mis sous baguette des fils de terre vert et blancs passe le courant. Réponse d’icelui "j’en avais pas d’autres, ma povdam, un chantier pareil avec des délais à respecter, si vous croyez que c'est facile.." Je ne me suis pas grillée, tout va bien. 


Puis mon père, âgé, meurt. Nos relations s'étaient distanciées du fait de sa gouvernante qui avait eu l'intention de me virer de chez lui c'est à dire de ma maison familiale. Définitif à présent. Ce soir-là, à Attuargues, accablée, culpabilisée, assise à la minuscule "terrasse" -en fait un simple trottoir- d'un petit resto saisonnier, je lis le livret des condoléances lorsqu'un gus, une baraque connue, surtout des services de police, entrant et sortant de taule pour les mêmes faits, agressions, toujours sur des femmes [manquant sans doute d'assurance (!) il ne s'attaque jamais aux hommes] ça ne coûte apparemment pas trop cher, alcoolo aussi.. me prend à parti, il voulait louer un appart, j'avais refusé, il m'en veut. Je l'envoie balader, il s'avance, renverse ma table -légère-, les rares clients s'enfuient, je ramasse les feuilles et file me plaindre au patron -en fait, j'entre surtout pour me protéger- lequel gentleman me hurle "dégage, si t'es pas contente takarestéchétoi et pas emmerder cekibosse". En face, le gars ricane. Il vient de leur acheter un pack de bière et contrairement à moi, c'est un méchant et d'un bon rapport financier, la saison est courte. Un état d'amok soudain. Toute peur m'ayant quittée d'un coup, je vais à ma voiture et [...] Tout s'arrange, la "terrasse" n'était pas trop légale voire même pas légale du tout; vendre de la bière, encore moins et à un type déjà ivre, passons... Je suis calmée [..] Le lendemain, on me regarde soudain avec respect. Ça, c'est nouveau.

Tout va bien à présent, j'organise des séances vidéos notamment sur le Puits de Célas, ça tourne.. jusqu'au jour où je vois dehors un homme que je connais un peu, un ouvrier turc sans papiers, frêle, l'allure d'un enfant déjà âgé, voûté, perdu.. et lui propose d'entrer. Il parle à peine français mais le voir assis, morose, sur les bancs, à un jet de pierre de nous.. Et à la fin de la séance, pendant que je range la pièce, il me saute dessus. Il avait mal compris. 

Vite fait, il y a aussi l'affaire Totophe, un SFF que j'ai trouvé un soir d'hiver glacé, bourré et en T shirt, devant ma porte puis hébergé.. ce qui, après un article de Midi-Libre et de la Marseillaise à ce sujet, m'a valu une gifle de la part d'un caïd caritatif, médecin de son état, qui s'était senti incriminé, le papier reportant que j'avais essayé en vain de le/les joindre toute la soirée. Sans importance bien qu'une de mes incisives soit ébranlée, la vie de Totophe valait bien ça et j'étais, comme lui, devenue, à bon marché pour moi, l'héroïne du jour, le caritatif, ça paie bien. "Vous êtes formidable" me disait-on (!) "Pas du tout il était en travers de ma porte, pour ne pas le voir tout de même.." "Et en plus vous êtes modeste" on n'en sort pas. Tout va donc plus que bien.  


Mais il reste Sainte Gudule, mon village d'origine où ma maison se démolit par les soins d'un petit notable promoteur qui a voulu créer un ensemble immobilier mais s'est vu interdire de reconstruire, la zone est inondable, une histoire politique assure-t-il, c'est la droite qui lui en veut. Soit mais un mur, un monument en pierres de dix mètres de haut (!) se décroche sur une voie publique. Je lui demande, le prie, le supplie, d'au moins mettre des "jambes de sécurité".. ce qu'il me dit fermement être totalement inutile, il va reconstruire sous peu. Vouzenfétepacérien. Un mois, deux, six..  Finalement ce sont les élections et c'est son fils (la gauche dit-il) qui passe... A nouveau, exhortations, rien ne bouge; le danger à présent est majeur -du reste mes trois sols vont s'effondrer peu après- et enfin, un procès, rapide, il est condamné à reconstruire à ses frais. Ouf, j'ai frôlé la cata, n'ayant les moyens ni de reconstruire ni de démolir. 

Tout va bien enfin.. sauf que le maçon pote au promoteur dit le "king" fait ce qu'il veut sans et contre mon avis, après tout ce n'est pas moi qui paye donc je n'ai qu'à la boucler et remercier. Point. J'arrête alors le chantier hard, il menace de pénétrer en force, renonce en voyant mon chien.. et tout s'arrange enfin après une négociation judiciaire au cours de laquelle le jeune avocat que j'avais diligenté -et que je paierai tout de même- intimidé (?) par si forte partie, ne dit pas un mot. J'obtiens même des dommages intérêts ainsi que le voisin. Tout va plus que bien.


... sauf que le gars que j'avais défendu m'attaque illico en référé pour.. entre autre, un local mien qu'il assure mitoyen.. et se voit renvoyé pour ce chef, ouf, là aussi j'ai frôlé la cata. Ce revirement me perturbe un peu, un ami ou plutôt un obligé tout de même... Mais le résultat est qu'à présent l'histoire est tellement burlesque qu'elle en devient comique; de plus en plus de gens suivent les péripéties du feuilleton, droite et gauche confondues, et me soutiennent.


Tout va bien.. jusqu'à ce que mon compte soit saisi sur ordre de la Mairie (lien) pour une facture d'eau de 4000 E pour deux mois (une piscine olympique!).. issue de cette maison précisément que je n'ai jamais habitée, forcément. Je fais une grève de la faim de six jours pour médiatiser l'affaire.. au cours de laquelle un forain, un padici rigolard et à l'aise qui m'observe depuis longtemps.. me propose carrément.. la prestation que vous imaginez, bien tarifée dois-je dire, il a l'habitude et je lui plais (?!) une belle carrière s'offre à moi, un peu tard cependant. Question médiatisation, ça fonctionne relativement mais c'était couru, "ils" ne bronchent pas. J'attaque en justice, "ils" font traîner, reports sur reports, puis on obtient une négociation qui me donne raison, "ils" refusent, retour à la case départ, reports encore et enfin un procès qui me donne raison également, "ils" font appel, reports, etc..  On en est là. 3 ans.


Conclusion: être femme et "seule" c'est à dire sans mec ni fratrie est en certains lieux une situation, je pèse mes mots, mortifère. Même costaud, même débrouille. Riches, pauvres, philosophes ou hors sol, toutes nous subissons exactement le sort archétypique des prostituées : après nous avoir délicatement poussées au fond de l'abîme et sous menace de nous y enfoncer davantage, on tente de nous extorquer des prestations diverses selon les situations [préexistantes ou suscitées] et nos possibles : complaisance voire sujétion ou, dans le cas le plus général, sexe, argent voire les deux.. Quant à celles qui ne peuvent ou ne peuvent plus faire d'usage, en sac en Cèze et plouf -dépression, suicide-.. Mais voilà, les scénaristes ne sont pas tous les hors la loi à flingue attendus dans le casting mais des dans-la-loi aimables, bourges portant famille en boutonnière, plus difficiles à réduire. Exhortant parfois une clique -où grenouillent aussi ses femmes- pour quelques miettes ou juste pour le fun. Nous sommes toutes des putes en effet c'est à dire traités comme telles. Victimes. A venir donc un livre de plusieurs témoignages, ce cas n'étant ni unique ni le pire

Ici, ma féminitude a été le catalyseur ayant permis la réaction mais c'est d'abord le hasard puis la nécessité qui en ont été à l'origine. Nul engagement politique n'est en cause, j'étais simplement au mauvais endroit au mauvais moment et surtout du mauvais genre; cela aurait pu arriver à toutes. J'étais même revenue au bled dans l'intention de m'y ressourcer, m'y réinscrire -ce qui fut le cas en un sens!- prête pour les nouveaux élus à offrir temps et argent pour ce qui semblait à ma portée. Mais là, c'est délicat, on semble faire concurrence à ce qui existe et d'autant plus qu'il n'y a rien.. c'est même en proportion de ce vide que l'on est blackboulé plus ou moins fort: je fus autrefois accueillie à Attuargues par une lectrice conseillère municipale qui me dit d'emblée son plaisir de me compter parmi ses administrées (!) tandis qu'à Sainte Gudule (!).. En revanche, des affairistes de la culture sans surface y sont parfois subventionnés, tel celui qui fit paraitre des accroches de bateleur le prévalant d'un cursus aussi mirifique qu'improbable dont on pouvait en un clic détecter la fausseté burlesque. Naïveté d'édiles? Peut-être, mais surtout eux rassurent, on a le mode d'emploi, ils ne feront d'ombre à personne.

Mais tout n'est pas noir cependant : des solidarités de tout bords, tout milieux sociaux et toutes portées ont joué en ma faveur, des amis, des gens courageux, des inconnus le plus souvent, mon ex, parfois même des politiques et non des moindres -peut-être, qui sait, pour des raisons peu avouables-.. sans lesquels je ne m'en serais jamais sortie. Ruinée et devenue en cinq sec une sorte de pseudo SDF haut de gamme bien que partant -relativement- de "haut". A moins de me maquer costaud, ce qui me fut proposé (!) comme la jolie gérante d'une maison d'hôte à Attuargues qui du reste n'y gagna rien car le protecteur finit par l'exploiter et la tabasser. 

D'autres m'ont au contraire tourné le dos, des amis parfois aussi autrefois et même des militants ; opportunistes, seulement idiots ou les trois. Mieux vaut être du côté où penche la balance ou, le must, d'aucun côté.. Mais lorsqu'il s'avéra qu'elle ne penchait pas comme ils avaient cru, certains sans gêne aucune virèrent de bord, j'avais eu raison, j'étais courageuse, exceptionnelle, douée d'un talent littéraire remarquable (!) Cela filtre et in fine j'y ai plus gagné que perdu..

.. et en tout cas beaucoup appris, en tout premier lieu que l'égalité hommes-femmes voire même l'idée seule que l'on croit acquise, évidente, toute proclamation semblant ressassement maniaque est en certains endroits une vue de l'esprit, pas en Somalie, ici et maintenant, dans des lieux en apparence civilisés et ensoleillés**. Cela se résume en une phrase qui me fut rapportée -pour être honnête venant d'une femme- "elle est seule, sans mec, frère -ni même sœur- personne ne la défendra, on s'en fout, son histoire, ça fait rigoler tout le monde!" Candide cruauté d'un "complexe social majeur" selon la formule d'une ex amie -passée au filtre- médecin?

Contre exemple : un pote, pas un tendre lui, dans des circonstances analogues, employa après m'en avoir entretenu brièvement ["tu vas voir ça va se régler entre homme et fissa"] l'argument que j'appellerais "cric de manivelle" et en effet tout fut dit. Une seconde contre dix ans d'infinies tracasseries. Ce temps perdu qui par moment m'a conduite à vouloir laisser tomber et fuir, je le dois à ma seule féminitude, encore est-elle tempérée par la culture, des amis fiables, une insertion familiale impec dans un bled où on est davantage la "fille/nièce de" que soi, une relative aisance à la démerde et paradoxalement une baraka d'enfer***. On se demande pourquoi les femmes, réussissant mieux dans les études sont pourtantà diplôme égal ou supérieur moins performantes socialement que les hommes !? Pour cela

Un avantage pourtant : lorqu'on est a priori considérée comme idiote, "ils" ne cherchent pas trop à peaufiner leurs arguments pour charger et parfois ça leur claque à la figure. C'est l'atout de l'intelligence contre la bêtise et celui-là, il est nôtre, du moins ici il le fut. Sans forcer. Sachez-le. Usez-en. La fin etc...

Hélène Larrivé 

* Dans exactement les mêmes circonstances, Bernadette Dartus (lien) qui eut moins de chance que moi, fut brûlée vive, les gendarmes n'ayant pas pris au sérieux les menaces dont elle était l'objet de la part de drogués qui squattaient un terrain jouxtant sa petite maison de week-end isolée dans la garrigue de Nîmes où elle aimait venir seule se ressourcer. Une femme qui ne pourra témoigner ici et à qui ce texte est dédié. C'aurait pu être moi, le simple hasard, une porte de couloir à l'arc boutant digne du Moyen âge qui résista à l'assaut de trois drogués en amok, une bâtisse costaude, moins isolée, plus haute.. l'hiver ?


** Ainsi, écoutant une femme (lien) chaudement approuvée par deux autres -40 à 65 ans- dire à propos de son divorce "je n'ai rien à me reprocher, moi, pas comme certaines".. je compris après-coup que cela signifiait qu'elle s'était mariée vierge (!) et n'avait jamais trompé son mari (!) .. qui lui ne s'en privait pas, ce qu'elle acceptait de bon cœur "les hommes sont tous plus ou moins 'coureurs', c'est normal, surtout dans sa position (!).." Des femmes dépendantes un peu limitées? Pas du tout, des commerçantes -libraire pour l'une- bosseuses et hyper performantes, bien plus que moi, menant ou ayant mené de front enfants, famille et boulot sans faiblir. Une autre, clamant dans la même veine que son mari, lui, n'était pas macho pour deux ronds, une merveille d'homme en donna pour preuve indiscutable qu'elle avait même le chéquier dont elle faisait absolument ce qu'elle voulait.. évidemment c'était plus pratique puisqu'elle était seule à travailler. Un autre monde qu'il ne faut pas oublier car il est l'archétype et pèse terriblement lourd sur nous, aussi lourd dans l'autre sens que les jolies "femens" et bien plus quotidiennement (lien avec un polar social.)

De ce monde là, de cette violence blanche on parle peu. Blanche? Pas seulement car celle-ci s'ajoute à l'autre dont voici le bilan pour ces quelques années:
3 agressions physiques dont une sérieuse : une, par les drogués dealers; une autre, par le notable caritatif jaloux et la plus rude, par le jeune homo cultivé insoupçonnable.. Non comptée la baraque du restau qui certes a renversé ma table sur moi mais sans me toucher, peut-être parce que, trop ivre, il avait mal visé (!) Plus..
2 deux agressions sexuelles mineures mais déstabilisantes, une par l'"ami" serviable qui m'a sauté dessus un matin alors que j'étais mal réveillée et l'autre par l'ouvrier turc après la séance vidéo, un malentendu (!) Non comptée l'aimable proposition du forain qui m'a fait rire mais qui est une sorte d'agression "soft" pouvant être considérée comme déplacée voire insultante.

*** On aurait parfois cru qu'un bon génie veillait: ainsi la voisine et plus ou moins gardienne d'une résidence, amie de celle que je recherche -elle détient des documents fondamentaux pour le procès qui m'oppose à la Mairie mais se fait tirer l'oreille pour me les donner- s'avère-t-elle la cousine que je recherchais également.. et elle la briefera pour qu'elle me les fournisse enfin.. La lectrice aimable ("Secret de famille" a changé ma vie me dit-elle d'emblée!) rencontrée lors d'une minable signature à Cora (!), juriste de son état.. s'avèrera-t-elle l'épouse d'un avocat connu qui me tirera d'affaire devenu/s depuis ami/es etc.. (!)